Médiation animale pour les institutions
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La médiation animale se base sur une expérience groupale

Elle s’adresse aux institutions pour la mise en place de groupes thérapeutiques et pédagogiques 

MÉDIATION ANIMALE

Définition de la médiation animale :

La médiation sert d’intermédiaire. Elle propose un espace entre deux personnes ou entre les membres d’un groupe. A la base des médiations, on trouve la notion de « tiers », de triangulation. Cette notion prend tout son sens dans un accompagnement avec des personnes fragilisées. En effet, la médiation s’inscrit comme un «entre-deux» dans la relation entre le thérapeute et la personne rencontrée. Participer ensemble à une activité, discuter autour de l’animal, l’observer… peut permettre d’établir un « contact » et aussi faciliter l’entrée en relation et donc le travail d’accompagnement.

 

La médiation animale a pour but de :

– apporter un état de bien-être physique, psychique et social

– rompre l’isolement

renouer les liens sociaux

 

La médiation animale s’articule d’abord autour de deux axes :

– Relance de la pensée et de la parole

– Mise au travail de la sphère corporelle – émotionnelle – sensorielle

 

Objectifs de la médiation animale :

– Eveiller chez les personnes des réactions visant à maintenir ou à améliorer le potentiel psychique, physique, psychosocial ou affectif

– Mettre au travail la question de l’altérité et de la relation à soi/à l’autre

– Se (ré)-approprier sa sphère corporelle et émotionnelle car l’animal ne parlant pas mais communiquant avec son corps, il convoque le sujet à passer par son propre corps pour créer une relation

– Accompagner vers un mieux-être dans la relation à soi et à l’autre

– Se décaler de l’image du « psychologue », du « soin psychique », souvent associée à des expériences difficiles ou à des représentations imaginaires liées à la folie ou à des peurs

– Se décentrer de soi en parlant de l’animal et de prendre le temps de créer un climat de confiance afin de pouvoir se livrer sur sa propre histoire

– Réduire le niveau de stress grâce au contact de l’animal (démontré par de multiples études)

– Offrir un contact corporel affectif dont les personnes sont souvent privées du fait des multiples ruptures qui jalonnent leur parcours

– Inscrire ce lien affectif dans la durée permettant à ces personnes de sortir quelque peu de la grande solitude dans laquelle ils sont inscrits

– Mettre en place un environnement sécure offrant l’espace pour travailler sur les traumatismes / ruptures dans l’histoire de la personne (animal gardien)

– Faire circuler de la joie dans le contact avec ce qui permet de se reconnecter avec la notion de plaisir

Ateliers en médiation animale : 

  • 2022 : Centre social Aagesc = « Médiation animale et prévention de la violence »
  • 2021 : Centre social Aagesc = « Médiation animale et parentalité »
  • 2020 : Association Atherbea (CHRS/LHSS) = « Médiation animale et Habiter quelque part »
  • 2018/2020 : Association Atherbea (CHRS/LHSS) = « Médiation animale et habiter quelque part hors les murs »
  • 2018/2020: Fondation le Nid Marin (MAS) = « Médiation animale et liens dans le handicap »
  • 2017 : EPM la Valentine (Baumettes) = « Médiation animale et violence »
  • 2014/2017 : Centre de détention de Salon de Pce (Auteurs de violences sexuelles) = « Groupe cheval et altérité »
  • 2014/2017 : Centre de détention de Salon de Pce (Détenus isolés en cellule) = « Médiation animale – Renouer les liens sociaux »

 

A venir pour 2023 : 

  • « Ecopsychologie et écocitoyenneté avec l’animal : renouer avec le vivant »
  • « Protection des filles : corps, addictions, place du féminin et prévention de la violence dans le quartier »

Les séances peuvent également se dérouler dehors avec les chevaux ou simplement dans la nature.

L’essentiel du travail proposé se fait à pied. L’intention est d’aller rencontrer les chevaux dans leur espace de vie : dans les parcs en troupeau. La séance peut se faire dans son entièreté dans les parcs ou un cheval peut être sorti pour travailler avec lui ou encore il peut être proposé d’aller marcher dans la nature accompagné de l’animal.

L’animal, du fait qu’il ne parle pas mais communique avec son corps, nous convoque à passer par notre propre corps pour entrer en relation avec lui. Il va ainsi nous amener à aller rencontrer notre corps pour pouvoir alors accéder à des traumatismes qui bien souvent par le seul fait de la parole sont inaccessibles. Au-delà des traumatismes enfouis qui font symptômes et souffrance pour le sujet, rencontrer son corps permet également d’accéder à une connaissance de soi et du monde autre.